Environ un tiers de la population canadienne est exposée à de la pollution de l’air liée à la circulation là où ils habitent (se définit comme étant à 500m près d’une autoroute ou à 100m d’une grande artère municipale).[1] Les concentrations de polluants peuvent varier considérablement au sein d’une même région géographique, mais les gens qui habitent près de grandes artères ou de couloirs de la circulation peuvent être exposés à des concentrations supérieures.[2] La principale voie d’exposition de ces cancérogènes est l’inhalation.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe la pollution de l’air comme carcinogène pour l’homme; l’échappement des voitures ou pollution liée à la circulation est un important facteur contribuant à la pollution atmosphérique. L’échappement des moteurs à essence et au diesel est un mélange complexe de substances formées en tant que sous-produit de la consommation de carburant. Cette substance comprend aussi nombre de fines particules, ou matière particulaire, de carcinogènes connus ou présumés (mélange d’une grande variété de produits chimiques dont le diamètre peut varier), le 1,3-butadiène, le benzène et le formaldéhyde entre autres. Cette pollution contient aussi des substances, telles que les oxydes d’azotele dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone et l’ozone, qui sont liées à des problèmes de santé autres que le cancer. Cependant ce sommaire portera uniquement sur les agents carcinogènes.

CAREX Canada classe les carcinogènes en fonction de l’évaluation faite par le CIRC et en évalue l’exposition potentielle dans le contexte canadien. Nos estimations en termes d’exposition environnementale aident à déterminer les polluants atmosphériques prioritaires liés à la circulation et liés au cancer. Ces polluants comprennent les moteurs au diesel et à l’essence ainsi que les composantes individuelles trouvées dans leurs échappements. Il faut remarquer que nous n’avons pas d’estimations pour certaines de ces substances figurant sur la liste en raison du manque de données (p. ex. la pollution par les matières suspendues) ou pour celles que le CIRC vient de classer récemment (p. ex. l’échappement des moteurs à essence).

Certaines stratégies peuvent aider à réduire l’exposition environnementale à cette pollution, notamment la réduction de la circulation, l’amélioration des normes relatives aux échappements ainsi que la mise en place de politiques liées à l’aménagement des terres (par exemple la mise en place de zones tampons entre les grandes artères et les édifices où les gens vivent et travaillent).[2] Visitez notre page Web sur la réduction des expositions pour en savoir plus.

Références

Sources

1. Brauer M, Reynolds C, Hystad P. Traffic-related air pollution and health in CanadaCMAJ. 2013; 185(18): 1557-1558.
2. Public Health Ontario. Traffic-related air pollution: Avoiding the TRAP zone. Last updated March 15, 2016.


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