Amiante

Renseignements généraux

L’amiante est le terme consacré désignant un groupe de minéraux silicatés fibreux d’origine naturelle.[1] L’amiante chrysotile (le chrysotile), que l’on trouve dans des faisceaux de fibres pouvant atteindre plus de 10 cm de longueur, est la forme la plus abondante et la seule variété d’amiante de serpentine. Les cinq variétés d’amphiboles comprennent l’amosite (amiante brun), la crocidolite «l’amiante bleu», l’actinolite, la trémolite et l’anthophyllite. L’amiante a été utile dans de nombreuses applications commerciales parce qu’il est résistant à la chaleur et à la traction, qu’il est isolant et adhérent, et qu’on peut le tisser.[1]

L’amiante peut être relâché dans l’environnement de manière naturelle et en raison d’activité humaine.[2] Les fibres d’amiante varient en longueur, diamètre et composition chimique. Ces variations influencent sa capacité à entrer dans les poumons, à s’y déposer, ainsi que la capacité du corps à éliminer cette substance. Les fibres minces «≥8 μm de long avec un diamètre de ≤1.5 μm» sont les plus à même de pénétrer dans les poumons et d’être cancérogènes.[1]

L’amiante a été classifié par le CIRC comme étant un agent cancérogène pour l’homme , du groupe 1 qui a des liens bien établis avec les mésothéliomes situés dans les cavités pleurale et péritonéale, ainsi qu’avec le cancer du poumon. Une nouvelle étude du CIRC sur les agents cancérogènes du groupe 1 a confirmé cette classification, ayant également trouvé chez l’homme une «preuve suffisante» de cancer des ovaires et une «preuve limitée» de cancer colorectal et du pharynx et de l’estomac.[3] L’usage du tabac produit un fort effet synergétique sur le cancer du poumon.[1] Une augmentation de cancers du larynx et d’autres cancers a également été constatée, bien que la force de cette association varie.[4]

L’amiantose, une maladie grave caractérisée par des tissus cicatriciels dans les poumons et dans la membrane pleurale, est causée par l’exposition à de fortes concentrations d’amiante. Les symptômes comprennent la difficulté de respirer, la toux, et dans des cas graves, l’hypertrophie du cœur, l’invalidité et la mort.[2]

Règlements et directives

En 2018, le Règlement interdisant l’amiante et les produits contenant de l’amiante est entré en vigueur.[5] Ce règlement interdit l’importation, la vente et l’utilisation de l’amiante, ainsi que la fabrication, l’importation, la vente et l’utilisation de produits contenant de l’amiante. Il ne s’applique pas aux résidus miniers, sauf pour les activités comportant un risque élevé. Un certain nombre d’exemptions ont été accordées, y compris, mais sans s’y limiter, l’importation, la vente ou l’utilisation de produits contenant de l’amiante pour l’entretien des équipements dans les installations nucléaires jusqu’en 2022 et l’importation et l’utilisation de l’amiante dans les usines de chloralcalis jusqu’en 2029.

Limite d’exposition en milieu de travail (LEMT) [6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20]

Juridictions CanadiennesForme d’amianteLEMT (f/cc)
Code canadien du travailtoutes0.1 [f]
ABtoutes0.1
BC, ONtoutes0.1 [f]
MB, NL, NS, PEtoutes0.1 [f]
NBamosite, trémolite
chrysotile
crocidolite
0.5 [f]
2 [f]
0.2 [f]
QCactinolite, anthophyllite, chrysotile, trémolite
amosite, crocidolite
1 [f,em]; 5 [stel]
0.2 [f,em]; 1 [stel]
SK, NT, NUtoutesAucune limite indiquée, aucunes instructions
particulières pour les activités à haut risque
YTamosite
crocidolite
chrysotile, trémolite
0.2; 2 [stel]
0.1
0.5; 5 [stel]
Autres jurisdictionsForme d’amianteLEMT (f/cc)
ACGIH 2018 TLVtoutes0.1 [f]
f/cc = fibres par centimètre cube d’air
f = fibres de plus de 5 microns, avec un rapport d’aspect égal à / supérieur à 3:1
em = l’exposition doit être réduite au minimum
stel = limite d’exposition de courte durée (15 minutes au maximum)
ACGIH = American Conference of Governmental Industrial Hygienists
TLV = valeur limite de seuil

Recommandations canadiennes pour la qualité de l’environnement*

JuridictionLimiteAnnée
Critères de qualité de l’air ambiant en Ontario24 heures : 0,04 fibre/cm3, pour les fibres d’amiante de plus de 5 µg de longueur 2016[21]
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère du QuébecInterdiction d’émettre dans l’atmosphère des fibres d’amiante en concentration supérieure à 2 fibres par cm3 de gaz sec aux conditions de référence, résultant d’une activité de forage, de concassage, de séchage, de stockage de la roche sèche, du traitement du minerai ou du traitement de l’amiante dans une mine ou une usine d’extraction d’amiante 2011[22]
Contaminated Sites Regulation de la Colombie-Britannique, BC Reg 375/96

Ce règlement établit les normes relatives aux sols pour la protection de la santé humaine : 1 % en poids (10 000 μg/g)

Eau potable : 7 m.f./L

 2019[23]
*Les normes ont force de loi et s’appliquent, tandis que les lignes directrices (y compris les critères de qualité de l’air ambiant de l’Ontario) décrivent les concentrations de contaminants dans l’environnement (par exemple l’air, l’eau) qui protègent contre les effets néfastes sur la santé, l’environnement ou l’esthétique (par exemple les odeurs)

Agences ou organismes canadiennes

AgenceDésignation/PositionAnnée
Santé CanadaLIS – substance à faible priorité (risque déjà géré)2006[24]
LCPEannexe 1, paragraphe ‘c’ (santé humaine)1999[25]
ILOInterdiction de pulvérisation de toutes les formes d’amiante et d’utilisation de la crocidolite et de produits contenant de la crocidolite1986[26]
EUInterdiction d’utiliser toutes les formes d’amiante2003[27,28]
Inventaire national des rejets de polluants de Environnement CanadaÀ déclarer à l’INRP s’il est fabriqué, transformé, ou autrement utilisé en quantités supérieures à 10 tonnes2017[29]
 

L’amiante n’est cité dans aucune autre directive, norme ou liste de produits chimiques examinées par le gouvernement canadien.

Utilisations principales

Le chrysotile a toujours été la fibre d’amiante la plus utilisée dans le domaine commercial. L’amosite, la crocidolite et l’actinolite ont été utilisées dans des produits commerciaux, alors que la trémolite et l’anthopyllite ont généralement été trouvées en tant que contaminants.[1]

On a utilisé l’amiante principalement pour les toitures, l’isolation thermale et électrique, les tuyaux et plaques en ciment, les sols, les joints, les matériaux de friction, les enduits, les pastiques, les textiles, le papier et d’autres produits.[1]

L’utilisation de l’amiante atteignit son plus haut niveau à la fin des années 1960 et au début des années 1970, lorsqu’il y avait plus de 3 000 applications industrielles ou produits contenant de l’amiante.[1] Lorsque l’utilisation de l’amiante fut à son apogée en 1973, la consommation américaine totale était de 801 000 tonnes (t) et les marchés américains principaux comprenaient des conduites d’amiante-ciment (192 000 t); des couvre-sols (176 000 t); des toitures (72 000 t); des matériaux de friction, tels que les freins et les embrayages automobiles (64 000 t) et des garnitures et joints (24,000 t).[30]

La consommation américaine d’amiante en 2007 atteignait 1 730 tonnes et comprenait des produits de toiture (709 t); des enduits et mélanges servant probablement dans la toiture (606 t); et divers autres utilisations inconnues et non précisées (415 t).[31]

Production et commerce au Canada

Avant la fermeture de deux mines d’amiante canadiennes en 2011,[32] le Canada était un producteur et un exportateur d’amiante important. Environ 410 000 tonnes d’amiante furent produites au Canada entre 2008 et 2010, soit environ 6 % de la production mondiale totale pour la même période.[33] À la suite de l’interdiction de l’amiante en 2018, le volume du commerce a diminué considérablement. Cependant, les données commerciales de 2020 indiquent que le Canada importe toujours de l’amiante, y compris des matériaux de friction, des tubes et des tuyaux de friction, ainsi que des tôles et des panneaux ondulés, [34] probablement en raison des exemptions prévues au règlement.[5]

 

Production et commerce

ActivitéQuantitéAnnée
Importation142 t « d’amiante »2015[35,36]
Exportation0 t « d’amiante »2015[35,36]
t = tonne

Degrés d’exposition environnementale

L’exposition à l’amiante la plus importante dans l’environnement provient de l’inhalation de l’air contaminé. Les gens peuvent être exposés à des niveaux d’amiante contenu dans l’air plus élevés que la moyenne lorsqu’ils utilisent des produits contenant de l’amiante, ou lorsqu’ils vivent ou travaillent dans des bâtiments dont l’isolation à l’amiante se détériore ou encore des bâtiments où le désamiantage a été mal fait.[2] Les gens peuvent être exposés si des matériaux contenant de l’amiante sont perturbés lors de rénovations. Entre les années 1950 et les années 1990, l’amiante a servi à fabriquer plus de 3 000 matériaux de construction, comme le stuc, des revêtements de sol, des bardeaux de toiture et des matériaux isolants.[37,38]  Les proches des travailleurs de l’amiante peuvent également être exposés par les vêtements de travail contaminés.[39] CAREX Canada estime que les niveaux d’amiante de l’air intérieur et extérieur peuvent être la source d’un risque de cancer élevé (qualité très basse des données).

L’isolant de vermiculite produit des années 1920 aux années 1990 et utilisé pour l’isolation des maisons peut contenir de l’amiante d’amphibole et pourrait présenter un risque d’exposition lorsqu’il est dérangé.[40] Les produits de vermiculite vendus pour être utilisés dans les jardins peuvent également contenir de l’amiante. Une étude faite par Environmental Protection Agency «l’agence américaine de protection environnementale» dans la région de Seattle dans les années 2000 a trouvé que cinq produits sur 16 achetés étaient contaminés par l’amiante.[41]

Bien que l’air contaminé représente le degré d’exposition le plus important pour la population générale, l’ingestion de l’amiante dans l’eau potable peut également représenter un risque dans les régions où l’on trouve de l’amiante «soit naturellement ou en raison de l’activité humaine». Il existe beaucoup d’opinions contradictoires sur le rôle cancérogène «s’il en existe un» de l’exposition à l’amiante par le biais de l’eau potable. En général, il n’existe aucune preuve consistante soutenant cette hypothèse.[42] Actuellement, nous estimons que l’exposition à l’amiante par le biais de l’eau potable, les aliments ou les boissons, est négligeable.

Du point de vue de la géologie, l’amiante est de la famille du talc et le talc provenant de certains gisements peut être contaminé par l’amiante, surtout l’anthophyllite et la trémolite.[1] On utilise souvent le talc dans les produits cosmétiques mais on n’a détecté aucune trace d’amiante dans celui qui est utilisé actufellement à cet effet aux États-Unis.[43] En vertu du Règlement interdisant l’amiante et les produits contenant de l’amiante, l’utilisation d’amiante en quantité supérieure aux quantités traces trouvées dans les produits de consommation, y compris les produits de beauté, est interdite.[44]

Pour plus d’information, voir l’onglet expositions environnementales (en anglais uniquement).

Une étude des bases de données des produits de consommation et de l’environnement a donné les résultats suivants sur l’exposition à l’amiante éventuelle au Canada :

Base de données de l’INRP et des produits ménagers américains

INRP 2017[45]
Nom de la substance : ‘amiante (friable)’
CatégorieQuantitéIndustrie
Lâché dans l’environnementAucunTraitement et élimination des déchets,
remédiation et gestion des déchets,
fabrication de produits du pétrole et du charbon,
la fabrication de pesticides, d’engrais et d’autres produits chimiques agricoles,
extraction de pétrole et de gaz
(50 installations)
Éliminé23,126 t
Envoyé au recyclage hors-site28 t
Produits d’entretien américains 2018[46]
Critère de rechercheQuantitéType de produit
‘amiante de chrysotile’5Ciments étanches pour la toiture
‘amiante d’anthophyllite’4Apprêt
t = tonne

Degrés d’exposition en milieu de travail

L’exposition à l’amiante la plus importante en milieu de travail provient de l’inhalation.[1] Cependant, actuellement les maladies liées à l’amiante sont associées à des expositions ayant eu lieu entre 10 et 40 ans auparavant en raison des périodes de latence entre l’exposition et le début de la maladie. À ce moment-là, les sources d’exposition provenaient de l’utilisation de l’amiante dans les produits manufacturés et les bâtiments ainsi que de l’extraction et du broyage de l’amiante. De nos jours, les sources d’expositions semblent provenir du contact avec de vieux produits contenant de l’amiante, et peuvent être classifiés en tant qu’exposition secondaire provenant du contact avec ces matériaux anciens.

CAREX Canada estime qu’environ 235 000 Canadiens sont exposés à l’amiante en milieu de travail. Les plus grands secteurs industriels exposés sont les entrepreneurs spécialisés, suivis par la construction de bâtiments, l’administration publique, les écoles et les hôpitaux. Par profession, les groupes les plus exposés sont les charpentiers, les aides et les ouvriers des métiers de la construction, les électriciens, les concierges, les gardiens et les concierges d’immeubles. L’exposition à l’amiante des travailleurs de la construction est difficile à surveiller étant donné la grande variété des chantiers et la nature transitoire de l’emploi de nombreux travailleurs de ce secteur. Malgré cela, l’INSPQ vient de publier un rapport sur les expositions à l’amiante dans le secteur de la construction.[47]

Selon une fiche de renseignements intitulée Burden of Occupational Cancer in Canada, l’exposition à l’amiante en milieu de travail a causé annuellement environ 1 900 cancers du poumon et 430 mésothéliomes, d’après les expositions recensées entre 1961 et 2001.[48,49] Cela représente 8 % de tous les cancers du poumon et 81 % de tous les mésothéliomes diagnostiqués chaque année (la presque totalité des autres cas de mésothéliome sont probablement liés à l’exposition à l’amiante dans l’environnement). La plupart des cancers liés à l’amiante sont recensés chez les travailleurs des secteurs de la fabrication et de la construction. En 2011, les nouveaux cas de cancer du poumon et de mésothéliome causés par l’exposition à l’amiante en milieu de travail représentaient environ 2,35 milliards de dollars.[50]

Pour plus d’information, voir l’onglet expositions professionnelles (en anglais uniquement).

Sources

1. National Toxicology Program (NTP). 14th Report on Carcinogens for Asbestos (2016) (PDF)
2. US Dept. of Health & Human Services. ATSDR Toxicological Profile for Asbestos (2001) (PDF)
3. Centre international de Recherche sure l Cancer. Sommaire de monographie CIRC, Volume 100C (2009) (PDF)
4. U.S. Institute of Medicine. Asbestos: selected cancers. U.S. National Academy of Sciences, Washington D.C. (2006)
7. Government of Alberta. Occupational Health and Safety Act 568 (2009) (PDF)
12. Government of Newfoundland and Labrador. Regulation 5,12 Occupational Health and Safety Regulations (2018)
13. Government of Prince Edward Island. Occupational Health and Safety Act Regulations Chapter 0-1 (2013) (PDF)
14. Gouvernement du Nunavut. Codification administrative de la Loi sur la sécurité (2010) (PDF)
17. Government of Saskatchewan. The Occupational Health and Safety Regulations, 304 (2016) (PDF)
18. Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Règlement sur la santé et la sécurité au travail, 456 (2020) (PDF)
20. Occupational Safety and Health Administration (OSHA). Annotated PELs (2020)
21. Ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l’Ontario. Critères de qualité de l’air ambiant de l’Ontario (2019)
23. Gouvernement de la Colombie-Britannique. Contaminated Sites Regulation B.C. Reg. 375/96 (2019)
24. Gouvernement du Canada. Priorisation de la LIS de Santé Canada (2006)
25. Gouvernement du Canada. Liste de substances toxiques de la LCPE (2020)
30. US Geological Survey. 2000 Minerals Year Book, Asbestos (PDF)
31. US Geological Survey. 2007 Minerals Year Book, Asbestos (PDF)
34. Innovation, Science and Economic Development Canada. Trade Data Online (2021) (Search term: asbestos)
35. Trademap. Échiquier commercial (abonnement gratuit requis)
36. United Nations Environment Programme, International Labour Organisation, the World Health Organization. Critères d’hygiène de l’environnement 203 de l’OMS (1998)
37. WorkSafeBC. Asbestos
39. Donovan EP, Donovan BL, McKinley MA, Cowan DM, Paustenback DJ. “Evaluation of take home (para-occupational) exposure to asbestos and disease: a review of the literature.” Crit Rev Toxicol 2012;42(9):703-730.
45. Gouvernement du Canada. National Pollutant Release Inventory Facility Search (Substance name: ‘Asbestos (friable form)’)
48. Labrèche F, Kim J, Song C, Pahwa M, Calvin BG, Arrandale VH, McLeod CB, Peters CE, Lavoué J, Davies HW, Nicol AM. “The current burden of cancer attributable to occupational exposures in Canada.” Prev Med 2019;122:128‑39.
50. Tompa E, Kalcevich C, McLeod C, Lebeau M, Song C, McLeod K, Kim J, Demers PA. “The Economic Burden of Lung Cancer and Mesothelioma Due to Occupational and Para-Occupational Asbestos Exposure.” Occup Environ Med 2017;74(11):816‑822.

       

Autres ressources

  1. Institut national de santé publique du Québec. Épidémiologie des maladies reliées à l’exposition à l’amiante au Québec (2004) (PDF)
  2. Marrett LD, Ellison LF, Dryer D. Canadian cancer statistics at a glance: mesothelioma. CMAJ 2008;178(6):677-678.
  3. Services Canada. Asbestos Service Canada Centre
  4. Architectural Conservancy Ontario. Canada’s Mortgage and Housing Corporation: Asbestos
  5. Mining Watch Canada. Asbestos (PDF)
  6. ASTDR. ToxFAQ Sheet for Asbestos (PDF)

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